Un cycle biologique, comme son nom l'indique, est un cycle. Donc, forcément, ça tourne en rond. Donc, forcément, il faut bien commencer quelque part. Mais si un contestataire conteste (ce qui pourrait très bien être envisageable), il n'a qu'à commencer par la fin et finir par lire le début. Nous, on commence par le début, et on finira par la fin... ah, quelle prise de tête!
Commençons donc par le bébé glug. Nous nous intéresserons plus tard à sa venue au monde. Le bébé glug est tout petit, plutôt maigrichon (non, il ne naît pas gros, il le devient! petite référence à Simone de Beauvoir au passage, les initiés comprendront). Quand j'ai recuelli mes bébés glugs, juste sevrés, ils tenaient chacun dans le creux d'une main. Comparé à maintenant...
Mais , alea jacta est, le bébé glug grandit. Et même très vite. On a à peine le temps de s'extasier sur ses petites papattes et sa petite boubouche qu'on se retrouve avec un gros glug d'un kilo dans les mains, réfractaire à tout bisou tant qu'il n'a pas eu sa grosse gamelle de graines. Et croyez moi, ça va plus vite qu'on ne le croit!
A un certain moment (nous ne nous hasarderons pas à donner de date, celle ci étant différente pour chaque glug), le bébé glug perd ses dents. Il se retrouve tout démuni sans ses armes préférées contre les bisouteuses intempestives, tant et si bien qu'on le prend en pitié et qu'on lui mixe ses graines préférées pour qu'il puisse continuer à les gloupser (c'est du vécu!). Mais en peu de temps, ça repousse, et on peut enfin ranger le mixeur jusqu'à ce que le p'tit frère s'y mette aussi. Le glug obtient donc ses dents définitives, qui lui serviront à guerroyer. C'est un homme maintenant, euh.. un glug!
Sarah